Le capital santé en naturopathie

« La santé de nos cellules repose sur l’équilibre de nos humeurs (sang, lymphe, liquides intra et extracellulaire), et la bonne gestion des entrées (nutriments) et des sorties (déchets) »

  

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La définition de la maladie à travers la naturopathie

Et si nous changions de regard sur la maladie, comme une invitation à changer de vision sur notre manière de nous soigner ?

En langue des oiseaux, la maladie s’entend comme le « mal a dit », autrement dit ce qui nous fait mal (la douleur) nous envoie un message.

  

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La maladie se perçoit alors comme un signal qui exprime un message par le biais des symptômes :

-         Les symptômes n’ont pas d’origine aléatoire car ils sont toujours liés à une cause, qu’elle soit génétique et/ou épigénétique

-         Les symptômes ne représentent pas des dysfonctionnements d’un corps qui se retourne contre nous (vitalisme), la théorie du corps qui met en place des mécanismes adaptatifs ou compensatoires intelligents en réponse à des perturbations physiques, émotionnelles ou environnementales afin d’assurer son adaptation ou sa survie

-         Les symptômes ne sont pas synonymes de maladies, ils sont plutôt synonymes d’expression de la santé vitale

-         Les symptômes ne sont pas systématiquement synonymes de souffrance est notre perception subjective de la douleur

Avec la naturopathie, les symptômes sont des signaux mais aussi des mécanismes compensatoires, adaptatifs et régulateurs qui ne s’opposent pas systématiquement à la santé.

 

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Par exemple, lorsque notre hygiène de vie est trop acidifiante et crée un déséquilibre de notre pH, notre corps va mettre en place un mécanisme compensatoire qui consiste à puiser dans ses réserves minérales alcalines pour ramener et maintenir la valeur du pH dans le sang. Cet équilibre est vital !

Si nous continuons à mener un mode de vie acidifiant, le corps va épuiser ses réserves minérales alcalines et c’est alors qu’apparaissent l’arthrose ou l’ostéoporose que l’on considère classiquement comme des maladies.

Dès lors, il ne s’agit donc plus de combattre un symptôme mais de décrypter un signal qui nous aide à trouver les causes de nos maux, et à les résoudre.

 

Ces définitions différentes changent radicalement notre réaction vis-à-vis de la maladie : dans l’une il faut « combattre contre », dans l’autre il faut « apprendre grâce ».

Dans la définition de la naturopathie, nous ne parlerons pas « d’altération de la santé », mais « d’expression de la vie en nous ».

Le mal est au service du bien pour nous interpeller et nous guider sur les lois du vivant.

 

Redéfinir la santé à travers la naturopathie

Mais qu’en est-il de la santé ?

La santé pourrait se définir selon la naturopathie comme la force d’expression de la vie en nous mais aussi comme notre capacité d’adaptation à l’environnement.

Notre niveau d’énergie et de flexibilité peuvent être alors considérés comme des indicateurs de notre niveau de santé. Nous pourrions également aller plus loin en y ajoutant notre capacité à activer la meilleure expression de nos gènes mais également en évaluant le niveau de toxicité dans notre organisme comme indicateurs supplémentaires.

4 paramètres physiologiques sont essentiels :

-         La génétique (et son expression dans l’environnement)

-         La vitalité (la capacité adaptative)

-         Les ressources (le niveau d’énergie)

-         La quantité de déchets (l’équilibre du milieu intérieur)

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Notre terrain est aussi émotionnel…

Nous sommes des personnes constituées d’un corps, d’un esprit et d’émotions étroitement imbriqués et interdépendants.

La science s’intéresse de plus en plus à la nature des liens qui existent entre notre organisme et notre psychisme.

Envisagée sous l’angle du terrain, cette unicité de l’être humain se traduit donc par l’existence conjointe d’un terrain physiologique et d’un terrain émotionnel.

 

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Le terrain physiologique dépend de quatre paramètres essentiels : la génétique, la vitalité, les ressources et l’accumulation des déchets. C’est donc logiquement que nous les retrouvons au niveau du terrain psycho-émotionnel :

La génétique

Sur le plan émotionnel, la génétique se traduit par l’existence des mémoires familiales ou transgénérationnelles. Il peut s’agir d’échecs, de dysfonctionnements, de secrets, d’évènements ou encore de traumatismes, qui ont marqué l’ADN de nos aïeux, et qui nous sont transmis de façon inconsciente, comme le sont nos caractéristiques physiques.

La vitalité

Sur le plan émotionnel, la vitalité peut se définir comme un état intérieur positif et enthousiaste, qui manifeste le désir de changer, la capacité à reconnaître le poids de ses blessures, de ses failles, et à vouloir s’en décharger. Cette vitalité procure une énergie tournée vers les solutions.

Les ressources

Sur le plan émotionnel, nous puisons principalement nos ressources dans notre système de croyances. Qu’on le veuille ou non, nous sommes pétris de croyances, héritées de notre éducation, de nos expériences de vie, de notre culture. Qu’elles soient positives ou limitantes, ces croyances constituent une sorte de « logiciel » intérieur qui conditionne nos choix, nos actes, nos relations, mais surtout notre perception de nous-mêmes et donc, notre identité.

La quantité de déchets

Les « déchets » émotionnels sont tous les traumas subis dans le passé et non évacués : les blessures de l’enfance, les ruptures, les déceptions, les drames… Au-delà des souvenirs douloureux qu’ils laissent, ils peuvent nous emprisonner pendant des années dans des émotions à basse fréquente : culpabilité, honte, colère, rancœur…

 

Les quatre caractéristiques qu’ils partagent le montrent bien : terrain physiologique et terrain émotionnel ne forment qu’une seule et même entité.

Nous sommes indivisibles et cette unicité des lois du vivant intéresse de plus en plus la recherche scientifique.

C’est ainsi que les chercheurs ont établi des liens directs entre santé physique et santé émotionnelle.

 

Tout ce que nous ferons pour améliorer notre terrain émotionnel permettra aussi d’améliorer notre terrain physique.

 

Comment améliorer notre capital santé en naturopathie ?

« Augmenter sa capacité adaptative, c’est améliorer son terrain »

 

 

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L’utilisation des 3 piliers de la naturopathie au quotidien est essentiel :

La nutrition

-         Alimentation non transformée et biologique >>> apporter ce que l’organisme a besoin

-         Compléments alimentaires naturels (algue d’eau douce, produits de la ruche, eau de mer, acérola, goji…) >>> revitalisation de l’organisme

-         Repos digestif (13 à 16 heures d’abstinence alimentaire quotidienne) >>> meilleure digestion et optimisation de l’assimilation des nutriments par l’organisme

-         L’autophagie (à partir de 16 heures d’abstinence alimentaire) >>> régénération de l’organisme

L’activité physique à jeun

-         Le renforcement musculaire (augmentation et maintien du tissu musculaire, amélioration du système immunitaire)

-         Le renforcement cardiovasculaire (amélioration de la microcirculation, amélioration de la circulation veineuse, augmentation du transport de l’oxygène, augmentation de l’endorphine)

-         La mobilité articulaire (augmentation de la souplesse musculaire, réduction de l’inflammation, augmentation de l’énergie vitale, meilleure sérénité)

La gestion des émotions

-         Alternance travail/repos

-         Idéalement, un travail quotidien d’une quinzaine de minutes pour reprogrammer le cerveau (sophrologie, méditation) >>> sérénité, recentrage de l’esprit, amélioration des fonctions cognitives (concentration, anticipation, régularité, volonté, endurance psycho émotionnelle), pleine conscience et vivre l’instant présent, gestion des émotions

 

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